Eléphants-roses


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Le souffle coupé, l'angoisse qui monte, je crains que le noir efface l'espoir. La peur enveloppe nos rires heureux et vient entre deux larmes chercher les âmes. Le retour inévitable des cauchemars, ceux des instants de joie en cartons. Tout est fini, tout est parti. Je me retrouve seule avec ces étranges personnages, eux qui attendent de croiser notre regard, nous suivre, nous détruire. Encore une vague d'eau de mer qui cour sur le visage demandant de l'aide. Les yeux perdus, le nez dansant les sur les souffles d'air volés. La paralysie me porte doucement. La froideur soulève le cœur. Avec tant de bien que de mal les étouffements de remords me soufflent cette odeur de réconfort. J'aurai aimer chanter que sous mes couches de mascara je t'avais remarqué mais maintenant, j'en oubli ces notes d'euphorie. Ce besoin, son soutient. Je veux fermer les yeux, sans au revoir dans l'espoir de me réveiller enlacer et pardonner de mes péchés. L'envie de vouloir continuer sans jamais plus s'effondrer. Le regard vide je sais que, désormais plus rien ne peut s'arrêter.

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